Les hommes de la Police Nationale et de la Police municipale se mobilisent pour lutter contre les dépôts sauvages et les déchets abandonnés en pleine nature dans le chef lieu. Ces opérations de lutte anti-vectorielle seront mises en place sur l’ensemble du département.
A la demande du Préfet de la Réunion, la Police Nationale a été sollicitée dans le cadre de la lutte anti-vectorielle. Sur Saint Denis, les policiers municipaux ont décidé de renforcer les effectifs des policiers du commissariat Malartic et ensemble, ils arpentent le chef lieu à la recherche de gîtes larvaires potentiels.
Que ce soit dans la quartier de Saint Bernard à la Montagne ou dans le centre ville, rien n’échappe à la vigilance des policiers qui traquent les dépôts sauvages et les déchets abandonnés en ville ou en pleine nature. Au quotidien, les agents communaux mènent régulièrement ce genre d’opération. Leur travail est donc indispensable dans le cadre de la lutte anti-vectorielle.
Pour cette première opération, l’équipe mixte de la Police Nationale et Municipale a tiré le gros au 8ème kilomètre de la Montagne en découvrant pas moins de cinq carcasses dans un site isolé. Ces gîtes larvaires potentiels pour les moustiques aédès seront donc éliminés grâce à cette intervention des forces de l’ordre et les contrevenants seront verbalisés une fois identifiés. Ces derniers risquent des amendes pouvant atteindre 1500 euros.
Cette opération est la première d’une longue série qui portera sur l’ensemble du territoire. A Saint Denis, aucun cas de chikungunya n’a été confirmé mais la prévention reste de mise. La Police arrive donc en renfort pour les équipes de démoustification.