Les incendies à répétition qui sévissent à la Montagne causent des dommages importants pour la faune et la flore. Ces feux de broussailles n’épargnent aucune espèce végétale. Les agents de l’ONF (Organisme National des Forêts) expliquent que certaines espèces favorisent le feu et d’autres devront être replantées comme le Bois Joli Coeur.
Hier, quatre foyers d’incendie ont mobilisé les hommes du feu sur les hauteurs de la Montagne.
Un gros dispositif a été déployé mais aucune habitation n’a été menacée. Ce matin, le feu a repris et le ras-le-bol des habitants est général.
Pour les sapeurs pompiers, cela ne fait plus aucun doute : ces feux sont d’origine criminelle.
Cinq incendies en un mois dans le même secteur : pour les habitants, l’exaspération est à son comble. Les fumées portées par le vent causent des désagréments évidents. "On en peut plus, les fumées envahissent nos maisons et nous sommes toujours inquiets" témoigne une habitante de la résidence des Huppes de Bourbon.
Il y a une dizaine de jours, le collège de la Montagne a dû être évacué. Les policiers avaient interpellé un homme "le présumé pyromane de la Montagne" mais au final, ce suspect a été relâché après plusieurs heures de garde-à-vue.
Ces incendies à répétition entraînent de nombreux désagréments ainsi que des dommages pour la faune et la flore, réduits à néant après le passage des flammes.
"Certaines espèces favorisent les incendie. A titre d’exemple, le bois du Branle Vert active les flammes car c’est une fougère sèche. D’autres espèces devront être replantées après cette destruction, comme le bois Joli Coeur" explique Willy Tescher, agent de l’ONF (Organisme National des Forêts).
Pour plus de précision, "certaines espèces végétales mettront deux à trois ans pour repousser, un phénomène d’érosion peut également être redouté".