Samedi 7 mai, 60 personnes sont portées disparues à la suite du bombardement d’une école à l’intérieur de laquelle elles se sont réfugiées, dans la région de Louhansk dans l’Est ukrainien.
Le village de "Bilogorivka a subi une frappe aérienne. Les bombes ont atteint l’école et, malheureusement, elle a été complètement détruite", a affirmé le gouverneur régional Serguiï Gaïdaï sur Telegram. "Soixante personnes qui se trouvaient dans l’école sont très probablement mortes", a continué le responsable, dans des propos repris par les médias français comme France Info.
Serguiï Gaïdaï a précisé qu’après l’explosion, la température sur le site avait été très élevée. "Il a été impossible pendant la nuit aux services de secours de travailler là-bas en raison de frappes", a continué le gouverneur, et il leur aurait fallu "éclairer le site, ce qui aurait attiré de nouveaux bombardements".
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Agnès Vahramian, journaliste de France Télévisions sur place, confirme que le village est sur la route de l’avancée de l’armée russe, ce qui ne facilite pas l’accès des sauveteurs au site attaqué. Par ailleurs, les secours se sont aussi rendus dans le village voisin de Chepilivka, où un obus a atteint une maison avec 11 personnes dedans.
"Il y a là plus de chances que les gens aient survécu", a fait savoir le gouverneur, affirmant que les individus se cachaient dans un sous-sol, et que c’était un tir d’artillerie, et non une bombe lâchée via les airs.
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