Soirée de galère à l’aéroport mardi soir, conséquence, en partie, de la fermeture de la route du Littoral. Certains passagers n’ont pas pu prendre l’avion. D’autres, pour une raison différente, ont tout simplement vu leur vol reporté.
Églantine est abattue, contrariée d’avoir à quelques minutes près loupé son vol pour Marseille, alors qu’elle arrive mardi soir à l’aéroport Roland Garros.
"Nous avons eu des embouteillages monstres, on vient du Sud, nous avons pris plus de quatre heures pour arriver jusqu’ici. Il y a des gens qui sont en retard qui restent avec nous et disent qu’ils ne peuvent rien faire pour nous. Là on est à l’aéroport, XL Airways nous dit qu’ils peuvent nous mettre sur un vol demain (mercredi), mais avec des pénalités. Ils savent très bien que la route du Littoral était fermée, que ce n’était pas volontaire de notre part."
Autre mésaventure mardi soir, les passagers du vol Corsair ont appris, et souvent à la dernière minute, que leur avion était recalé au lendemain.
"Nous sommes plusieurs centaines de personnes , il y a beaucoup qui travaillent le lendemain, c’est aberrant. Je n’arrive pas à comprendre comment il font pour gérer, surtout que ce n’est pas la première fois. Ils nous racontent que c’est parce que le pilote n’a pas assez dormi.”
Si le vol est reporté, les passagers ont l’obligation d’enregistrer leurs bagages avant de revenir le lendemain matin dans la moiteur de l’aérogare bondé.
“Hors de question de faire l’aller-retour avec la route du Littoral fermée. Ma grande fille que j’amenais à l’aéroport avait un oral demain en fin de matinée à Paris, ça va poser des petits problèmes de report, c’est frustrant.”
L’attente est longue... Contactée, la compagnie aérienne affirme être sincèrement navrée pour ses clients, mais les conditions de sécurité ne pouvant être respectées, Corsair a préféré recaler le vol.
Le nécessaire pour loger et nourrir les clients a été fait, explique la compagnie.