Après avoir lancé une pétition suite aux changements opérés au niveau des voies de circulation rue Félix Guyon et Maréchal Leclerc, les acteurs économiques du centre-ville de St-Denis sont descendus dans la rue pour crier leur colère. Après une discussion avec le maire ce lundi soir, une nouvelle réunion est prévue mardi avant la décision définitive du maire mercredi.
Les commerçants du centre-ville de Saint-Denis sont en colère et le font de nouveau savoir. Après avoir lancé une pétition en ligne pour dénoncer les modifications de circulation rue Félix Guyon, les acteurs économiques passent de nouveau à l’action avec une nouvelle mobilisation.
Les modifications se font sur les rues Félix Guyon et Maréchal Leclerc et dans certaines des rues qui ont des correspondances avec celles-ci.
"Cela nous paralyse parce qu’il y a moins de piétons, moins de passants. Donc on vend moins. Le commerce prend un coup." dénoncent les commerçants.
Les commerçants dénoncent la décision de la mairie de Saint-Denis.
En arrivant devant la mairie de Saint-Denis, les manifestants ont dû faire face à un barrage dressé par des policiers municipaux. En colère, riverains et commerçants ont forcé le barrage.
Ils exigent de voir le maire en personne alors qu’une délégation devait être reçue par d’autres élus.
Plusieurs barrages plus ou moins filtrants ont été mis en place durant l’après-midi au centre-ville de Saint-Denis. Des embouteillages importants sont ressentis dans le secteur.
Une famille s’est installée dans le carrefour près du Petit Marché. Ils sont installés sur un canapé au milieu des voies de circulation depuis 13 heures ce lundi.
Tous les barrages ont été levés vers 17h30.
Tous les manifestants doivent se retrouver au niveau de la mairie en fin de journée.
Plan de déplacement du centre-ville : le maire recevra les manifestants à 18h
Par voie de communiqué, la mairie explique que "le maire proposait déjà de recevoir la délégation des manifestants en fin d’après-midi pour une première restitution, en préparation des travaux du Comité de suivi".
Le choix a été fait par les manifestants de ne pas être reçus dans ce cadre. La Ville affirme qu’elle ne répondra pas aux "provocations d’un certain nombre d’individus, mais elle regrette les exactions perpétrées. Chacun doit garder son calme et son discernement".
Sophie Repiquet, porte-parole du collectif Saint-Denis en colère explique que le discours a été constructif.
Les commerçants ont proposé d’autoriser la circulation dans le sens Est-Ouest sur les rues Félix Guyon et Maréchal Leclerc en attendant la mise en place du reste du projet.
Le maire a expliqué qu’il avait 4 autres propositions à faire et qui seront présentées ce mardi lors du comité de suivi. Les associations y sont invitées.
Le maire se prononcera à nouveau mercredi sur la solution choisie.
Le collectif Saint-Denis en colère suspend son mouvement mais reste prêt à se mobiliser à nouveau si la solution retenue ne leur convient pas.
"Il ressort de cette rencontre une volonté commune de faire évoluer certains aspects du plan de déplacement vers une prise en compte plus équilibrée des intérêts de tous les usagers concernés : riverains, automobilistes, commerçants, artisans et usagers des transports en commun.
A cette occasion ont été évoquées les pistes déjà à l’étude par les services techniques de la Ville, suite au Comité de suivi du mardi 29 août dernier.
Dans un esprit de co-construction, le collectif des commerçants et riverains a soumis une proposition nouvelle. Cette piste de réflexion sera instruite prioritairement par les services de la Ville dès demain matin, mardi 12-09, afin d’en évaluer la faisabilité, pour une restitution en Comité de suivi dès la fin d’après-midi à 17h, en plus des autres scénarii déjà en cours.
Si le scénario du Collectif et/ou les autres scénarii s’avéraient probants, le maire prendrait alors immédiatement les dispositions afin que ces solutions, soient mises en œuvre dans les jours suivants.
A l’issue de cette réunion, les deux parties se félicitent de l’esprit de dialogue et de la capacité de chacun à dépasser les a-priori et à privilégier l’écoute et la responsabilité dans le souci de l’intérêt général."