En mars dernier, la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima a secoué le pays nippon. Suite à cet événement qui a fait des milliers de morts, les pays étrangers ont pris leurs dispositions vis-à-vis des produits japonais importés. A la Réunion aussi, le principe de précaution est appliqué à la lettre. Les services des douanes mènent une série de contrôles sur les marchandises en provenance du Japon, afin de s’assurer que ces dernières ne sont pas radioactives.
Depuis quelques jours, les douaniers procèdent à une batterie de contrôles sur les marchandises importées du Japon. Grâce à un radiamètre reçu au début du mois d’avril, les autorités vérifient entre autres le niveau de radioactivité des voitures.
Deux appareils dotés de capteurs sophistiqués sont utilisés pour cette opération de vérification. L’un se trouve au Port, l’autre à l’aéroport Roland Garros. Ces outils perfectionnés sont manipulés par des agents formés en radio-protection. Les mesures effectuées jusqu’ici par les agents de la douane sont "normales" et le bilan est jugé "rassurant".
Les contrôles visant les marchandises en provenance du pays nippon sont minutieux. Du tableau de bord au moteur des voitures, en passant par les sièges : rien n’est laissé au hasard.
Ces derniers jours, pas moins de cent véhicules ont été passés au peigne fin. Egalement soumis à ces vérifications ciblées, les appareils informatiques et instruments de musique qui produits à Nagoya, une région située à plus de 400 km de la centrale nucléaire Fukushima.
Au total, une dizaine d’hommes formés dans le département ou en métropole sont mobilisés sur cette opération. Dans l’éventualité d’un contrôle de radio-activité positif, les services de la douane devront procéder à la saisie des autorités portuaires et de l’Autorité de sûreté nucléaire. La marchandise sera isolée avant d’être décontaminée et/ou réexportée.