Ce soir dans 19h30 Le Mag, on découvre une belle amitié entre Nicolas et Virgile. Nicolas est atteint de myopathie. Il écrit et compose de la musique. Virgile, son ami, chante ses composittions. À deux, ils mènent le projet de sortir un album.
Généralité
La myopathie désigne un sous-groupe de la famille des maladies neuro-musculaires dont la manifestation est une dégénérescence du tissu musculaire. Une myopathie renvoie à une défaillance d’un des constituants du muscle.
Le cas le plus répandu est la Dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale, tandis que le plus redouté est la myopathie de Duchenne de Boulogne, qui est une maladie génétique provoquée par une mutation du gène de la dystrophine, conduisant à la synthèse d’une protéine tronquée.
Causes
La cause exacte des myopathies inflammatoires reste indéterminée. D’après les études, elles auraient une composante auto-immune, qui apparaît lorsque le système immunitaire, qui devrait protéger l’organisme contre les infections, se dérègle et s’attaque aux cellules de l’organisme, puis les anéantissent.
Les myopathies inflammatoires ne sont pas classifiées comme des maladies génétiques, mais il y a cependant une composante héréditaire qui prédisposerait certains individus au développement de maladies auto-immunes.
Traitements médicaux
Il n’y a pas de traitement qui guérit d’une myopathie inflammatoire. Des médicaments ont toutefois la capacité d’atténuer les symptômes :
-Les corticostéroïdes. La polymyosite et la dermatomyosite sont normalement traitées avec de hautes doses de corticostéroïdes (prednisone).
-Les immunosuppresseurs. Si le malade tolère mal les corticostéroïdes, des médicaments immunosuppresseurs, tels que l’azathioprine ou le methotrexate peuvent être de recours pour limiter l’inflammation. Dans certains cas, on peut se tourner vers d’autres immunosuppresseurs tels le tacrolimus, la cyclophosphamide et la cyclosporine.
-Les immunoglobulines. Il arrive d’utiliser des infusions intraveineuses d’anticorps provenant de donneurs (immunoglobulines intraveineuses ou IgIV). Les effets sont bénéfiques, mais à court terme et il est souvent nécessaire de reprendre les infusions jusqu’à 6 à 8 semaines.