L’américaine veut terminer en beauté sa saison perturbée par quelques problèmes de santé. Elle vise notamment une troisième fois le Masters WTA.
La grande américaine cherchera à parachever sa saison en décrochant pour la troisième d’affilée le Masters WTA, qui débute ce lundi à Singapour. "Peu importe contre qui je joue. Vous pouvez me mettre en face de n’importe qui, je suis prête", a-t-elle déclaré, dans des propos rapportés par la presse française.
Seules deux joueuses ont réussi ce triplé dans l’histoire du tennis : Martina Navratilova, victorieuse cinq fois de suite en 1983, 1984, 1985 et 1986 à deux reprises (changement de dates du tournoi), et l’inoubliable Monica Seles en 1990, 1991 et 1992.
Cette année au Masters, la sœur de Venus Williams se trouve dans le groupe rouge en compagnie de deux jeunes novices, à savoir la roumaine Simona Halep et la Canadienne Eugénie Bouchard. A leurs côtés, il y a la serbe Ana Ivanovic.
Dans le groupe blanc, on retrouve la russe Maria Sharapova, la tchèque Petra Kvitova, la polonaise Agnieszka Radwanska, et la danoise Caroline Wozniacki.
Le dérapage qui coûte cher
Par ailleurs, Shamil Tarpischev, le président de la fédération russe a été condamné par la WTA à verser une amende record de 25.000 dollars (un peu plus de 19.000 euros), le maximum prévu au règlement de l’instance. A la télévision russe, il avait désigné Serena Williams comme étant "l’un des frères Williams".
Face à ces propos, la championne états-unienne de sortir de son silence. Elle a trouvé que ces paroles étaient "extrêmement sexistes, et racistes en même temps". D’une certaine manière, "j’ai pensé qu’elles étaient intimidantes. Mais la WTA et la fédération américaine de tennis (USTA) ont fait un travail formidable en s’assurant qu’à notre époque, il est inacceptable qu’un homme de sa puissance fasse ce genre de remarque blessante", a-t-elle continué dans des propos relayés par la presse métropolitaine.