Évoqué depuis deux ans, un projet de circuit à Saint-Pierre devrait voir le jour courant 2019. Une bonne nouvelle pour les passionnés de sports mécaniques.
Depuis plusieurs années, ce n’est pas le nombre de projets de circuits qui manquent à La Réunion. Mais actuellement, il n’en existe que deux : un à la Jamaïque (Saint-Denis), et l’autre à Sainte-Anne.
Mais bonne nouvelle pour les amateurs de sports mécaniques, le projet de circuit à Saint-Pierre est en bonne voie pour devenir une réalité. La livraison du circuit est prévue courant 2019/2020, sur le site de la Zone industrielle (ZI) 4 de Pierrefonds.
Une bonne nouvelle pour les passionnés de sports mécaniques. Le circuit propose sept tracés différents en fonction des compétitions, rallye, moto, karting et autres, dont une de 1,275 kilomètre ! Interdiction de dépasser les 200 km/h, un radar sera installé au bord du "run".
"Le deuxième aspect du cahier des charges et qui était aussi important est d’offrir une ligne droite de 415 mètres pour ceux qui aiment la pousse", décrit Denis Antou, président délégué de la Ligue réunionnaise de sport automobile (LRSA).
Ce projet, à l’initiative de la mairie de Saint-Pierre, devrait démarrer d’ici avril 2019, et coûter 4,7 millions d’euros. "Les sports mécaniques d’une manière générale sont un peu les parents pauvres des équipements publics. Un outil de ce type ne coûte pas plus cher qu’un gymnase et on en a plein à La Réunion", poursuit Denis Antou.
Faute de circuit dans le Sud, les passionnés se livrent à des courses de vitesse sauvages, comme le confirme Yone, président de l’association Jap 974. "Il faut reconnaître le bon sens des pousseurs qui se sont pris en main en partant repérer un petit bout de ligne droite dans la zone de Pierrefonds, loin des habitations et de la quatre voies pour se faire plaisir et pouvoir assouvir leur passion."
Le circuit de Pierrefonds pourrait être une alternative à la pousse sauvage sur la voie publique. Un autre projet de circuit de plus grande ampleur pourrait également voir le jour d’ici quelques années dans l’Ouest.
