À l’occasion du rallye Denis Hoarau de Sainte-Suzanne, prévu ce samedi 1er avril, son organisateur, Serge Autale, est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Stéphane Sam-Caw-Frève regrette les mésententes entre organisateurs, comité régional de sport automobile et pilotes. Le champion en titre ne sera pas au départ demain. C’est un coup dur pour lui, mais aussi pour les spectateurs.
"S’il a décidé de ne pas se présenter demain aux vérifications administratives, ça ne relève que de lui. Cependant, la personne qui a reçu la notification c’est sa copilote (ndlr et compagne, Margaux Teyssedre), y compris comme Giovanni Payet. Mais lui est libre naturellement de venir. Il a fait un mauvais choix au départ en misant sur deux voitures."
Dans le courrier qu’il a envoyé à Margaux Teyssèdre, la copilote de Stéphane Sam-Caw-Frève, mais aussi du pilote Giovanni Payet, Serge Autale dit qu’ils ont tenu des propos outranciers à l’égard des organisateurs. Il reste évasif sur ces propos.
"À la télévision, je vais essayer de me tenir loin de la vulgarité. C’est la Fédération qui va traiter ce problème. Je pense avec humour que manier trois pédales avec deux pieds c’est pas facile, mais avec 10 doigts, manier un clavier de plus de 100 touches, ce sont des champions. On peut faire des boutades et des plaisanteries. Mais seulement quand on frise l’insolence, en parlant de l’anatomie de personnes, je pense qu’on a dépassé la ligne blanche. C’est allé trop loin."
Beaucoup d’argent est investi par les pilotes. Dans le Journal de l’île de jeudi, Giovanni Payet parle de 17 000 euros partis en fumées pour ce rallye. Il est très déçu et veut vendre sa voiture. Lui, comme Margaux Teyssedre, étaient engagés sur la liste officielle avant d’être exclus à quelques jours du départ. L’organisateur explique pourquoi leur inscription n’a pas été refusée dès le départ.
"Toute notification part à partir d’un début. Pour Margaux Teyssedre, ils ont pris leur engagement le dernier jour, le 20 mars. La demande a été faite le 28 en bas. Avec 8 jours, on auraient été pratiquement dans le rallye. Au maximum c’était 5 jours, là on a pris 6 jours, on ne pourra pas nous le reprocher".
Demain, le rallye Denis Hoarau se dispute sur un après-midi. Un format court de 6 spéciales. Un vrai sprint pour les équipages.
"Deux spéciales, l’un Victor Bellier et Bassin Boeuf en trois passages pour chaque spéciale, pour un total de 39,9 kilomètres, car on est limités à 40 kilomètres".
Le retour d’un concessionnaire automobile de façon officielle, des voitures de plus en plus puissantes ces dernières années et parfois des pilotes de haut niveau qui viennent à La Réunion. Autant d’éléments qui ne peut que satisfaire l’organisateur.
"Chapeau bien bas aux Établissements Caillé, si les autres pourraient suivre ce courant. On a besoin d’aider ces jeunes comme Damien. À noter aussi le retour d’Olivier Payet qui va faire des émules, sans oublier les autres. On croise les doigts pour que ça incite les autres concessionnaires à revenir (...). D’autres départements n’ont pas un plateau aussi relevé que La Réunion !"
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Serge Autale, organisateur du rallye, dans la vidéo ci-jointe.