Michal Hernik - Natacha Pisarenko-AP-SIPA
Michal Hernik, 39 ans, disputait son premier Dakar sur KTM avec le dossard 82. Le corps sans vie de l’homme a été retrouvé au kilomètre 206 de l’étape de mardi entre San Juan et Chilecito, en Argentine.
"Ce qui nous a alertés avec Michal, c’est d’abord que son signal Irritrack [ndlr : qui permet de définir les positions des concurrents] ne fonctionnait plus", explique Étienne Lavigne, l’organisateur de l’épreuve, lors d’une rencontre avec les médias dans des propos rapportés par Le Point.
Les recherches ont commencé dans l’après-midi. Un hélicoptère médicalisé est directement parti à sa recherche, et Michal Hernik a été retrouvé mort à 300 mètres de la piste. "Apparemment, il n’avait pas été victime de choc", explique Monsieur Lavigne, qui précise qu’une enquête va être menée. Un juge local a été saisi en pour éclaircir ce drame. "Vraisemblablement, il cherchait son chemin", affirme ensuite l’organisateur, toujours sous le choc, expliquant que Hernik "n’était pas dans la bonne direction de la spéciale. Il était passé au deuxième point intermédiaire".
Michal Hernik participait pour la première fois au Dakar, occupant le 84ème rang dans le classement général. Le polonais était déjà présent lors de l’Abu Dhabi Challenge en 2004 ainsi qu’au rallye du Maroc en 2003. Dans un communiqué, les organisateurs présentent leurs "condoléances attristées à la famille, aux proches et au team de Michal".
Il faut savoir que le motard est le 24ème concurrent à perdre la vie pendant le Dakar depuis sa création, et le cinquième qui est mort en Amérique du Sud. Depuis l’arrivée de l’épreuve en Amérique du Sud, seules les éditions 2010 et 2011 ont été épargnées par La Faucheuse. Rappelons les décès du français Pascal Terry (2009), de l’argentin Jorge Martinez Boero (2012), d’un autre français Thomas Bourgin (2013), et enfin du belge Éric Palante (2014).
