Lewis Hamilton - Luca Bruno-AP-SIPA
Dimanche lors du GP F1 de Belgique, Hamilton a été accroché par son équipier Nico Rosberg au second tour alors qu’il occupait la tête de la course. Un incident le reléguant à 29 points de son ‘ami’ au classement général.
Le britannique, qui était parti en deuxième position sur la grille de départ, était pourtant devant Rosberg, et il a même bouclé le premier tour en tête. Mais peu de temps après, son équipier touchait son monoplace avec son aileron avant, ce qui a causé une crevaison sur le train arrière de l’engin d’Hamilton. L’anglais a ainsi été contraint de retourner au stand et de ressortir en dernière position.
"Tout d’abord, j’aimerais remercier les spectateurs pour le soutien incroyable pendant la parade des pilotes", affirme Hamilton en premier lieu, dans des propos rapportés par le site spécialisé espnF1.com. "Je suis vidé... je n’ai pas été capable de leur offrir de quoi se réjouir", poursuit le champion du monde 2008.
Le pilote britannique de déplorer en référence à l’incident : "Que puis-je dire ? Je suis juste dégoûté pour mon équipe et moi", et de poursuivre : "Les gars travaillent très dur, j’ai pris un bon départ. Ensuite j’étais sur ma ligne et je ne sais pas pourquoi il m’a touché, mais je suis sûr qu’il va partir d’ici heureux ce soir".
"Je ne dirais pas que c’était pire qu’à Monaco, parce que ça ne peut pas l’être", continue Hamilton … "Et ce n’est pas bon parce que je me retrouve de nouveau à 30 points de lui (29 plus précisément) alors que j’ai mis du temps à rattraper mon retard".
Le principal intéressé avoue ensuite qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans son esprit … "ce n’est peut-être tout simplement pas mon année, mais je ne peux pas me laisser faire, nous avons une très bonne voiture et une grande équipe et je vais continuer à me battre".
Cela lui rappelle quand il était à l’école où "les enseignants n’appliquaient pas ce qu’ils prônaient. Les commissaires n’ont rien fait et je suis maintenant à 29 points derrière lui". Le pilote promet en tout cas : "Donc je vais tout donner".
