Le troisième ligne du Stade Toulousain Finau Maka, visé par une plainte déposée contre lui pour "esclavagisme moderne", a été placé en garde à vue à Toulouse puis relâché, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.
TOULOUSE (AFP) - Le troisième ligne du Stade Toulousain Finau Maka, visé par une plainte déposée contre lui pour "esclavagisme moderne", a été placé en garde à vue à Toulouse puis relâché, a-t-on appris mercredi auprès du parquet.
Finau Maka a été placé en garde à vue mardi soir. Il a été entendu par le service chargé de l’enquête, et sa garde à vue a été levée mercredi en fin d’après-midi, a précisé le parquet.
"J’ai reçu une plainte datée du 29 avril déposée pour esclavagisme moderne, selon les termes de l’avocat, au nom d’une personne qui se disait victime (de Finau Maka). J’ai ordonné une enquête le 3 mai à la police de l’air et des frontières. Il y a encore des investigations à entreprendre. L’enquête se poursuit", a déclaré à l’AFP le procureur de Toulouse, Michel Valet.
Le magistrat n’en a pas dit plus sur les griefs précis ayant suscité la plainte. Selon le quotidien le Parisien, qui a révélé la garde à vue sur son site internet, Maka a été interrogé sur les conditions dans lesquelles il a employé et logé un Tunisien.
Maka, 33 ans, a remporté la Coupe d’Europe samedi avec le Stade Toulousain sans jouer la finale. Mais la saison écoulée était la dernière au Stade Toulousain pour le joueur des îles Tonga et sa future destination n’est pas encore connue.