L’équipe de France est en stage jusqu’à mercredi à Marcoussis. Le sélectionneur Philippe Saint-André a exigé le maximum de son équipe.
Les trois jours passés au centre de Marcousis permettront d’évaluer les joueurs sur tous les plans. "Il s’agit d’évaluer les corps, le niveau de forme physique et mental, mais aussi de découvrir de jeunes joueurs qui font un très bon début de saison, ou qui comme Tillous-Borde et Kockott réalisent de grandes performances depuis trois-quatre ans", a déclaré Philippe Saint-André.
Répondant à la convocation du Sud-Africain Rory Kockott, dont la capacité d’intégration a été parfois mis en question, Saint-André a répondu : "Cela fait trois ans qu’il est à Castres, il est avec eux toute l’année... Bien sûr que l’état d’esprit est important, mais on veut aussi des compétiteurs et pas seulement des joueurs qui se contentent du Bristol de convocation."
Il a par ailleurs précisé que ce groupe de trente ne serait pas forcément celui qui participerait aux tests de novembre dont le 8 contre les Fidji, le 15 face à l’Australie et le 22 contre l’Argentine."Il pourrait y avoir des modifications’’ avant les tests, a précisé le sélectionneur, pour qui ce stage est ‘’idéal pour mettre de la concurrence" afin que chaque joueur donne le meilleur de lui-même.
En dépit de leur non convocation, les demis de mêlée Morgan Parra et Maxime Machenaud ont ainsi toujours "leur chance", selon Philippe Saint-André. "Mais nous ne voulons pas faire de chèque en blanc. La vérité est d’abord celle du terrain. Comme on est en échec sportivement, c’est normal de mettre de la concurrence. En club, quand on perd trois ou quatre matches de suite, on ne réaligne pas le même XV de départ. Si on le fait en équipe de France, c’est un tsunami", a-t-il affirmé.