Les compagnes de star du handball français ont été interrogées au sujet des paris qu’elles avaient faits à l’occasion du match entre Montpellier et Cesson en 2012.
Géraldine Pillet, la compagne de Nikola Karabatic est considérée à l’époque par les enquêteurs comme "la tour de contrôle du dispositif", rappelle le site metronews.fr aujourd’hui. Elle ne s’est pas démontée et a tout pris sur elle, hier, innocentant son compagnon.
Hier, au deuxième jour du procès des paris suspects placés lors du match de handball entre Montpellier et Cesson en 2012, ce sont les compagnes des frères Nikola et Luka Karabatic, qui ont été appelées à la barre. Géraldine Pillet, compagne de Nikola, a elle-même parié, tout comme son beau-frère, Luka, et sa belle sœur, Jennifer Priez.
Géraldine Pillet a reconnu avoir parié. Elle a mis hors de cause Nikola Karabatic : "Je ne lui ai pas parlé de mes intentions de parier. Il se serait fermement opposé, parce que, lui, a une éthique, c’était inenvisageable de lui en parler", a-t-elle dit.
Si Géraldine Pillet regrette aujourd’hui avoir fait ses paris, en 2012, elle explique avoir agi par appât du gain. "A l’époque, j’avais 900 euros de salaire et les vacances qui arrivent", s’est justifiée la jeune femme qui travaillait alors dans un hôtel à Paris. Elle a misé 1 500 euros contre Montpellier.
"Pourquoi ne pas avoir continué à jouer sur les matches suivants ?", lui demande le président Paul Baujouin. "Je n’ai pas joué le déplacement suivant car je n’avais pas été payée. Mon buraliste m’avait dit qu’il y avait des irrégularités sur le jeu", explique-t-elle. "Si c’était à refaire, je ne le referais pas", dit-elle également.