A la veille du choc PSG/Chelsea, le portier du Club de la capitale, Salvatore Sirigu s’est laissé à quelques confidences dans les colonnes du quotidien Le Parisien.
Salvatore Sirigu explique en premier lieu qu’il s’est retrouvé gardien de but
"un peu par hasard". Le joueur raconte qu’il a essayé plusieurs postes et celui de portier est ce qui lui donnait le plus d’émotions positives.
"Ce choix me rendait heureux. J’avais un peu d’asthme quand j’étais petit mais cela n’a pas guidé ma décision", avoue-t-il, précisant qu’en même temps, cela rassurait sa mère qui préférait le voir
"dans les cages car je courais moins que les autres".
A la question s’il est la fierté de sa famille, Salvatore Sirigu répond avec beaucoup de modestie : "Moi ? Parce que je suis joueur de foot ? Pas du tout", et d’ajouter "Je pense être quelqu’un de bien" mais, lorsque "je vois les sacrifices de mes parents ou de mes frères et ma sœur, je suis très admiratif". Pour lui, ce sont eux qui sont sa fierté car ils ont dédié leur vie au sacrifice du travail.
Et justement, c’est quoi pour lui ‘Quelqu’un de bien’, c’est quoi pour vous ? "Un homme poli, respectueux et qui a conscience de sa chance", affirme Sirigu en premier lieu et de préciser : "Mon travail n’est pas donné à tout le monde et il faut se le rappeler tous les jours".
Un petit mot sur la star de Paris
Zlatan Ibrahimovic ?
"Je l’ai toujours trouvé posé et tranquille. Mais, là, tu le sens très bien dans sa tête. Peut-être parce qu’il est bien dans ce groupe-là. C’est une figure positive, contrairement à ce que certains disent". Tous les jours,
"il démontre ce que signifie le très haut niveau". Et là où il épate Sirigu,
"c’est que tout le monde le regarde tout le temps et ne parle que de lui mais Ibra, ça glisse sur lui". Le gardien de Paris de conclure :
"Il ne s’intéresse pas à ce qu’on dit sur lui. Et ça, c’est très fort".