L’Olympique Lyonnais et le LOSC ont enregistré leur première défaite en Ligue des champions pour cette saison. Hier mardi pendant la 3e journée de poules, les hommes de Rémi Garde ont été dominés par le Real Madrid en Espagne (0-4), tandis que les joueurs de Rudi Garcia ont été vaincus (1-0) à domicile par l’Inter Milan.
Il s’agissait de la neuvième rencontre en Ligue des champions entre Lyon et le Real. On conclut avec ce résultat écrasant que L’OL n’est plus la bête noire du géant espagnol. En effet, les Lyonnais ont été battus une quatrième fois par leurs adversaires. A l’instar de l’année dernière, les Merengues se sont imposés largement sur leur terrain. Karim Benzema ouvre le score à la 19ème minute, et offre le deuxième but à Sami Khedira (47ème). Ensuite, Mesut Özil signe un 3 - 0 à la 55ème, et enfin Sergio Ramos corse l’addition de la soirée à la 81ème minute.
De son côté, Lille nourrit encore plus de frustration. Après deux nuls décrochés dans la compétition, les Lillois souhaitaient débloquer leur situation face au Club Lombard, un géant européen qui est lui aussi en mal de confiance. Mais voilà, même si l’Inter de Milan a eu le plus mauvais départ de son histoire en Série A, il a retrouvé sa force défensive. Avec beaucoup de maîtrise, les joueurs de Claudio Ranieri gagnent le match à l’expérience. Après une action excellemment calculée, Giampolo Pazzini marque pour son club à la 44ème minute grâce à une reprise de volée incontournable pour Vincent Enyeama.
Pour l’attaquant lillois d’origine réunionnaise, Dimitri Payet, c’était très difficile de perdre le match car « sur la physionomie », il estime que son club mérite de prendre un point, « voire les trois ». Ils sont tombés sur une équipe italienne qui mène au score et qui a beaucoup de métier. « On a réussi à les bouger, à créer des décalages mais soit on a péché dans le dernier geste, soit on est tombé sur un bon gardien », poursuit-il avant de conclure : « La qualification est encore possible. Si on reste sur nos principes de jeu, on a les moyens de les mettre en difficultés dans deux semaines ».