La 38e et dernière journée de L1, samedi, sera le théâtre d’une lutte acharnée pour les ultimes places qualificatives en Ligue des champions et en Europa League, cinq clubs (Lille, Lyon, Auxerre, Montpellier, Bordeaux) étant encore concernés par cette chasse aux millions.
PARIS (AFP) - La 38e et dernière journée de L1, samedi, sera le théâtre d’une lutte acharnée pour les ultimes places qualificatives en Ligue des champions et en Europa League, cinq clubs (Lille, Lyon, Auxerre, Montpellier, Bordeaux) étant encore concernés par cette chasse aux millions.
Si Marseille s’est emparé il y a dix jours du titre de champion et que l’identité des trois relégables est également déjà connue (Le Mans, Boulogne, Grenoble), le suspense risque en revanche de durer jusqu’à l’ultime seconde de la saison pour les accessits continentaux.
L’enjeu est de taille et le président de Lyon Jean-Michel Aulas ne s’est pas fait prier pour évaluer les conséquences financières d’une absence en C1 : 20 millions d’euros.
Mais le boss rhodanien peut être rassuré : son club, opposé à Gerland à des Manceaux démobilisés et qui s’est remis dans le sens de la marche mercredi face à Monaco (3-0), est à priori à l’abri d’une mauvaise surprise et devrait, sauf catastrophe, rester au moins en troisième position.
De quoi sauver une nouvelle saison blanche, la deuxième de Claude Puel depuis son arrivée à Lyon, et de préserver l’honneur du récent demi-finaliste de la Ligue des champions.
La place du dauphin de l’OM, qui éviterait au club rhodanien un passage toujours aléatoire par le tour préliminaire, est toutefois toujours à portée de vue, Lille, 2e avec un point d’avance sur Lyon, ayant un déplacement compliqué chez le Lorient de Gameiro (2e meilleur buteur de L1 avec 16 réalisations).
Auxerre (4e) caresse aussi le rêve d’un retour en C1, 7 ans après sa dernière participation (2002-03) à la plus prestigieuse des compétitions européennes, mais l’AJA, qui doit s’imposer à Sochaux (16e) et compter sur un faux-pas de Lyon ou de Lille, n’a plus son destin en main.
Jean Fernandez, auréolé de son trophée de meilleur entraîneur de la saison, devra surtout retrouver la recette du succès alors que son équipe traverse une mauvaise passe au plus mauvais moment (2 nuls, 1 défaite lors des 3 dernières journées) après avoir fantasmé sur le titre de champion.
Dans le pire des cas, les Auxerrois se contenteront de l’Europa League puisqu’ils ne peuvent plus être rattrapés par Bordeaux (6e à quatre points de l’AJA).
Pour Montpellier (5e), l’espoir est ténu mais le promu a la chance de se rendre à Paris (11e), où le championnat n’intéresse plus les joueurs depuis plusieurs semaines, au grand dam des dirigeants parisiens qui n’auraient pas craché sur une place dans la première partie de tableau et ses quelques centaines de milliers d’euros supplémentaires.
La marge de manoeuvre de Bordeaux est tout aussi limitée. Le champion sortant doit s’imposer à Lens mais doit surtout prier pour que ses rivaux connaissent une dernière soirée noire. Laurent Blanc jouera en tout cas très gros, lui qui devrait annoncer son départ du club dimanche.
Une non-qualification européenne ferait mauvais effet sur le CV d’un technicien pressenti pour remplacer Raymond Domenech à la tête de l’équipe de France.
Pendant ce temps, Marseille va fêter en grande pompe son retour au premier plan hexagonal en recevant Grenoble, la lanterne rouge. L’objectif est simple : assurer le spectacle au Vélodrome et tout faire pour que le capitaine Mamadou Niang conserve sa place de meilleur buteur de L1 (17 buts).
Le programme :
Samedi (21h00) :
Lens - Bordeaux
Lorient - Lille
Lyon - Le Mans
Marseille - Grenoble
Nancy - Valenciennes
Nice - Saint-Etienne
Paris SG - Montpellier
Sochaux - Auxerre
Toulouse - Monaco