Deux cent soixante-sept personnes sont interdites de stade à l’occasion du match Paris SG-Montpellier samedi à 21H00 au Parc des Princes à Paris, comptant pour la 38e journée et dernière journée de Ligue 1, a annoncé vendredi la préfecture de police (PP) dans un communiqué.
PARIS (AFP) - Deux cent soixante-sept personnes sont interdites de stade à l’occasion du match Paris SG-Montpellier samedi à 21H00 au Parc des Princes à Paris, comptant pour la 38e journée et dernière journée de Ligue 1, a annoncé vendredi la préfecture de police (PP) dans un communiqué.
Comme de coutume, ces personnes ont obligation de se présenter, pendant le match, dans une gendarmerie ou un commissariat. Conformément aux textes en vigueur, elles seraient immédiatement interpellées et déférées à l’autorité judiciaire si elles tentaient d’accéder au stade, a précisé la PP.
Le club et l’actionnaire Colony Capital s’attendent pour leur part à des protestations du public qui n’apprécie pas que le PSG puisse envisager d’augmenter le prix des places et de supprimer les abonnements la saison prochaine.
Pour cette raison, il a encore renforcé son dispositif et mobilisé environ 700 stadiers.
Particulièrement "crispé" en début de semaine, le PSG mise sur la désorganisation de supporteurs finalement moins mobilisés que prévu pour éviter tout incident.
Outre une marche pacifique de protestation avant la rencontre, ceux-ci ont également l’intention de rester dans les tribunes à l’issue de la rencontre pour manifester leur mécontentement.
Le club attend de voir comment se passera "cette occupation" pour savoir comment se positionner.
Côté Boulogne et Auteuil, les deux virages "à risque", le match s’annonce également moins sensible que prévu.
"Depuis la Coupe de France, la saison est finie et (Robin) Leproux (président du PSG) nous a donné des garanties, assure-t-on à Boulogne. Chez nous, le mot d’ordre est de ne pas faire les cons, mais comme les leaders ne seront pas là..."
A Auteuil, on reconnaît bien un certain "énervement" de la base mais on doute également que celle-ci soit "prête à risquer de la prison pour envahir le terrain", même si certains forums internet laissent présager le pire.
"Je ne crois pas à un mouvement de masse mais plus à des actions sporadiques", a indiqué un porte-parole de la tribune qui fait planer des menaces contre les intérêts en France de Colony, impliqué chez Carrefour ou le groupe Accor.