Le choc de ce dimanche en Ligue 1, c’est la rencontre des Lyonnais et Parisiens dans le cadre de la 18ème journée du championnat. Les Gones, leaders, sont prêts à défier le PSG et sa star Zlatan Ibrahimovic.
Dans une interview accordée au 10sport, l’ancien défenseur du PSG, le Serbe Milan Bisevac, aujourd’hui chez les Olympiens avoue que c’est mieux pour eux que tout le monde continue de parler du PSG. Le joueur estime que cette situation leur permet de faire leur petit bout de chemin, « on se soucie moins de nous et ça nous réussit. Face au PSG, il faut qu’on ne se préoccupe que de notre jeu », poursuit-il dans sa lancée, et de lâcher : « On n’a pas peur. Nous aussi on a des grands joueurs ».
« C’est sûr que si on gagne, on va bien finir l’année et on va commencer la suivante dans les meilleures dispositions avec des objectifs plus élevés. C’est trop tôt pour parler de titre, mais je suis un compétiteur et je me dis que si on garde cette régularité, on peut avoir une bonne surprise à la fin du championnat », a ensuite confié le poulain de Rémi Garde.
Au sein de l’Olympique Lyonnais, Garde et son équipe n’ont pas prévu de plan anti-Zlatan pour le choc de dimanche. « Il ne faut pas se focaliser uniquement sur lui », annonce Gérald Baticle, l’entraineur adjoint.« C’est un très grand joueur, totalement atypique, mais si le ballon ne lui parvient pas, il ne peut pas faire parler sa classe », continue-t-il, avant d’ajouter :« Ibrahimovic est souvent à la finition d’actions initiées par des prises de vitesse de ses partenaires. Mais contre Saint-Etienne, ceux-ci ont été parfaitement bloqués et n’ont pu servir le grand Suédois sur ses points forts, souligne l’ancien attaquant de l’AJ Auxerre. Il faudra donc avoir une belle animation défensive et un bloc bien compact pour essayer de le canaliser et pour ne pas ouvrir des brèches autour de lui ».
Pour Baticle, Zlatan est un joueur qui sait s’adapter aux nouvelles règles du hors-jeu. Il l’est souvent au début de l’action, mais il parvient à être très actif dans la seconde partie. D’ailleurs « Mardi, contre Valenciennes, il l’a fait dix fois », note le bras droit de Rémi Garde.