Laborieux et fastidieux. Le match d’hier soir n’a pas été de tout repos hier soir. Les Bleus ont largement peiné tout au long de la rencontre. Pourtant les occasions n’ont pas manqué. Durant les deux périodes c’est une guerre des nerfs qui s’est installée. Finalement C’est Franck Ribéry qui sauve la mise en marquant un but à la 74é minute. Grosse déception coté Réunionnais Guillaume Hoarau n’a pas enfilé les crampons puisqu’il a suivi le match depuis les gradins. Raymond Domenech l’ayant remplacé par André Gignac.
Laborieux et fastidieux. Le match d’hier soir n’a pas été de tout repos hier soir. Les Bleus ont largement peiné tout au long de la rencontre. Pourtant les occasions n’ont pas manqué. Durant les deux périodes c’est une guerre des nerfs qui s’est installée. Finalement C’est Franck Ribéry qui sauve la mise en marquant un but à la 74é minute. Grosse déception coté Réunionnais Guillaume Hoarau n’a pas enfilé les crampons puisqu’il a suivi le match depuis les gradins. Raymond Domenech l’ayant remplacé par André Gignac.
La France a doublé la mise en s’imposant en fin de match 1 à 0 mercredi à domicile contre la Lituanie, déjà battue samedi (0-1) par les Bleus qui prennent la deuxième place du groupe, avec seulement deux points de retard sur la Serbie, leader du groupe 7 dans ces éliminatoires du Mondial-2010.
Et la délivrance, à un quart d’heure de la fin, au bout de la frustration, est encore venue de Ribéry, déjà auteur du but victorieux à Kaunas, sur un centre de Gignac, qui fêtait sa première sélection (1-0, 75e).
La France, 2e de sa poule avec 10 points, talonne donc la Serbie, leader avec 12 points. Si les positions se figent ainsi jusqu’au 9 septembre, alors le Serbie-France pourrait décider de tout dans ce groupe 7 : de la première place synonyme de qualification pour la phase finale en Afrique du Sud, ou d’une deuxième place synonyme de barrages. Attention toutefois, car il restera encore deux matches à jouer pour ces deux équipes.
Mais que le match de mercredi fut long à se décanter. Encore une fois, la différence s’est fait en fin de match, rognant la patience des supporters français dans un Stade de France à guichets fermés.
La première période fut aussi exaspérante que celle samedi dernier à Kaunas. Plus encore car les Bleus, évoluant sur une vraie pelouse, pas sur le terrain cabossé lituanien, ont fait étalage de leur technique, faisant main basse sur le match contre un adversaire totalement dépassé. Mais pour quel résultat ? Un manque de précision dans les derniers gestes qui vrilla les nerfs de leurs supporters. Et ce scénario s’est poursuivi au retour des vestiaires. Peu après la 70e minute, les signes d’énervement étaient là, tels ces reproches échangés entre Lassana Diarra et Evra. Il était temps que Ribéry en finisse.
Une bordée de sifflets avait d’ailleurs salué la mi-temps sur un score sans but. Puis Gourcuff, dans un mauvais jour, fut également conspué à sa sortie du terrain, remplacé par Benzema (57e). Luyindula, sorti à la 69e, fut également sifflé, alors que Gignac, première sélection, entra à ce moment sous les viva. Des encouragements finalement payants pour le Toulousain.
Jusque là, les supporters avaient réservé les huées à Domenech, alors que les joueurs avaient été tous applaudis. Domenech avait finalement aligné un duo de récupérateurs avec Lassana Diarra et Alou Diarra, ce dernier se montrant maladroit et empesé. Nasri, malade, avait été retiré au dernier moment de la feuille de match. Domenech avait reconduit Luyindula, comme à Kaunas, mais avait laissé Hoarau en tribunes, lui qui aurait peut-être pu apporter un peu de taille et un bon jeu de tête contre les Lituaniens. Peu importe après cette victoire.
La seule vraie grosse occasion de la première période est venue de Ribéry, avec un tir lointain qui rebondit devant devant le gardien lituanien avant d’être effleuré par ses gants (20e).
Les Français ont certes multiplié les beaux gestes, comme Evra qui se faisait plaisir entre talonnade et petits ponts, mais tout cela était vain.
Gourcuff a cherché Ribéry à l’excès, peut-être aux dépens d’Henry, le capitaine touchant moins de ballons. Et le meneur de jeu bordelais chercha trop souvent la dernière passe au lieu de tenter sa chance quand il était en bonne position.
Ribéry, lui, perdait trop de ballons. Et bizarrement cherchait la faute, au lieu d’essayer de rester debout sous les charges des défenseurs baltes. La faute à la fatigue ? Peut-être bien mais, signe des grands joueurs, Ribéry a su surmonter tout cela pour assurer la finition quand il le fallait. Si ça continue comme ça, il faudra penser à lui donner le brassard un jour.
Source:AFP
