L’Espagne a donc éliminé le Paraguay en quarts de finale de la Coupe du Monde. Un résultat étriqué, en grande partie dû aux deux gardiens, époustouflants pour les téléspectateurs, écœurants pour les attaquants.
Il était considéré comme l’un des meilleurs gardiens au monde, si ce n’est le meilleur. Mais ces derniers temps, pour Iker Casillas, les éloges avaient laissé la place aux critiques. Celle de la presse castillane tout d’abord. Durant la saison 2009-2010, le gardien du Real Madrid a connu une légère baisse de régime ce qui lui a valu les foudres de la presse madrilène.
Des reproches qui se sont très vite étendues à l’ensemble des médias ibériques depuis le début de la Coupe du Monde. San Iker n’était pas au mieux, pourtant hier soir, il a été éblouissant.
Et il fallait au moins un grand Casillas pour permettre à l’Espagne d’aller défier l’Allemagne en demi-finale. Si lors de la première période, les attaquants des deux camps ont manqué de justesse, la deuxième période a été bien plus dense. La défense de la Roja a, par deux fois, plié et s’en est remis à son portier pour sauver la baraque.
A la 58e minute, pour une faute de Piqué dans la surface, Cardozo se voyait offrir un pénalty que le gardien Espagnol bloquait. Il fallait ensuite attendre la 89e minute pour voir l’extra-terrestre Casillas sortir une double parade d’un autre monde. Les Paraguayens n’y pouvaient rien, Casillas flottait littéralement au-dessus de sa ligne. De quoi faire retourner les vestes du côté de la presse espagnole ?
Le meilleur résultat de la sélection ibérique remonte à 1950. C’était une quatrième place mais à l’époque la compétition se déroulait en poule et pas en matches à élimination directe.