Le sélectionneur de l’Equipe de France de football, Laurent Blanc, a indiqué que le gardien de l’Olympique Lyonnais, Hugo Lloris, sera le capitaine des Tricolores à l’Euro. Il a été préféré à Eric Abidal et Philippe Mexès.
Laurent Blanc a tranché ! Hugo Lloris sera le « guide »des Bleus pour le prochain Euro. En conférence de presse à Brême en Allemagne (ndlr : où les Bleus affronteront ce soir la Mannschaft dans un match amical), le sélectionneur français a déclaré concernant son choix : « « J’estime qu’Hugo présente le plus de garanties. J’estime que c’est quelqu’un qui a l’air de maîtriser et d’avoir une certaine lucidité. C’est important pour ce rôle là ».
« C’est une belle marque de confiance de la part du sélectionneur », réagit pour sa part Lloris, et de poursuivre : « Mais il ne faut pas s’arrêter à ça. Je ne me suis jamais préoccupé plus que ça du brassard. Et ça ne changera pas. Il faut continuer à rester soi-même, avancer, et chercher la performance collective et individuelle. »
Sinon, pour ceux qui pourraient émettre des doutes concernant sa personnalité plutôt effacée, et donc sur sa capacité à tenir son rôle de capitaine, Hugo Lloris lance au journaliste : « Vous n’êtes pas dans le groupe. J’ai ma personnalité et si j’ai des choses à dire, je les dirai. Comme je l’ai déjà fait auparavant. »
Ainsi, même si Laurent Blanc n’est pas très fan des gardiens capitaines, il a revu ses idées pour nommer Lloris plutôt qu’Abidal, qui n’a jamais été très enthousiaste pour le poste, et Mexès, qui a certainement été évincé à cause de son tempérament trop « sanguin ». D’ailleurs, le défenseur milanais vient d’écoper d’une suspension de 3 matchs pour avoir donné un coup de poing à Marco Boriello, l’attaquant de la Juventus Turin.
Ce geste a-t-il réellement compté dans la décision de Blanc ? Ce dernier assure que : « Ça n’a eu aucune influence sur mon choix définitif », et de préciser toutefois « Mais ce n’est pas bien. S’il fait ça au premier match de l’Euro, il rentre à la maison… Il faut qu’il fasse attention et qu’il prenne conscience que des gestes comme celui qu’il a fait peuvent le pénaliser lui, mais surtout l’équipe. »
Et le coach insiste sur le fait que son choix est un « un vrai choix, pas un choix par défaut ».