Peu après l’entame, le Vélodrome allait une première fois exulter sur le premier but de l’OM. Les premiers fumigènes s’allumaient dans les deux virages mais la joie marseillaise et l’assurance d’être champion allaient être retardées par l’égalisation rennaise (38e).
MARSEILLE (AFP) - Le Vélodrome a intensément vibré mercredi pour le premier titre de l’OM depuis 1992, la victoire contre Rennes (3-1) permettant aux hommes de Didier Deschamps et à tout un stade d’enfin chanter "We are the champions" et d’exulter pendant le feu d’artifice tiré pour le sacre.
Avant même le coup d’envoi, les tribunes s’étaient déjà enflammées lors de l’annonce de la victoire d’Auxerre contre Lyon. Le temps n’était pourtant pas de la partie : des trombes d’eau se sont abattues sur le Vélodrome durant toute la partie, ce qui a valu à quelques supporteurs de déployer l’ironique message : "Merci pour le toit".
Les autres banderoles étaient plus dans le ton de la soirée : "Le titre pour que la Coupe soit pleine", réclamaient les South winners tandis que les Ultras avaient concocté un écusson géant aux couleurs du drapeau français frappé du chiffre 11 en référence au nombre de titres de champion que l’OM comptabiliserait en cas de victoire face à Rennes (en prenant en compte le titre de 1993, retiré pour cause d’affaire OM-VA).
Dans le virage nord, l’atmosphère était à l’émotion et au souvenir de la catastrophe de Furiani. "05/05/1992 : 18 morts, 18 ans de deuil, 05/05/2010 : maintenant, le titre", affirmait une banderole.
Peu après l’entame, le Vélodrome allait une première fois exulter sur le premier but de l’OM. Les premiers fumigènes s’allumaient dans les deux virages mais la joie marseillaise et l’assurance d’être champion allaient être retardées par l’égalisation rennaise (38e).
Après la mi-temps, la tension gagnait le stade pendant de longues minutes, les Marseillais ne parvenant pas à faire le jeu. Mais à la 75e minute, le capitaine de l’OM, Mamadou Niang allait libérer Marseille d’un plat du pied sur un ballon repoussé par Douchez. Et deux minutes plus tard, Lucho marquait le but du break. Le Vélodrome pouvait alors exulter.
Fumigènes, ola, chants entonnés à pleins poumons... "Aux armes, nous sommes les Marseillais", "Ce soir, on vous met le feu", clamaient les virage nord et sud à l’unisson, avant d’acclamer longuement Lucho, Niang et Deschamps à qui une banderole rendait un vibrant hommage : "Deschamps, comme joueur ou comme entraîneur, tu fais notre bonheur".
Comme un trait d’union définitif entre le dernier titre de l’OM remporté en 1992 par l’ancien capitaine de l’OM et celui de 2010, pour sa première saison en tant qu’entraîneur de Marseille...
