Le stade Krestovski de Saint-Pétersbourg était construit spécialement pour la Coupe du monde 2018, mais il a coûté au total cinq fois plus que prévu. La raison ? La corruption.
Le prix du stade Krestovski et ses 64000 places s’est élevé à 1,5 milliard d’euros, soit cinq fois plus que le budget de départ. La corruption a gangrené la construction, et des milliers d’euros se sont envolé par magie. "Je ne suis pas sûr que les gens ici soient au courant du prix qu’a coûté ce stade, de ce qu’il a coûté à la ville", témoigne Marina, qui réside à côté de l’enceinte, dans des propos rapportés par Europe 1.
Son fils déplore : "ça me met en colère ! C’est tellement cher, et en plus le toit a des fuites !". "On fait même des blagues sur les oiseaux qui, simplement en se posant dessus, sont capables de le casser", lâche-t-il ironiquement.
Par ailleurs, la société Gazprom qui finance le stade a voulu quitter le bateau. La Russie a alors fait pression pour que les ouvriers travaillent plusieurs semaines sans être payés. C’est avec ironie que Galina Iosko, journaliste local commente : "oui c’est un stade cher, c’est vrai. Mais Gazprom a de l’argent".
Le stade Krestovski est en forme de soucoupe et son toit est fait en acier. L’enceinte devait être le symbole de la Coupe du Monde (14 juin au 15 juillet). Malheureusement, comme le média francilien, "il est devenu celui de toutes les dérives".
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