PSG-City : en 2008, "Notre Zlatan, c’était Hoarau", compare Fabrice Pancrate

Le PSG rencontrera en quarts de finale le Manchester City, mercredi soir. Mais les deux clubs se sont déjà rencontrés en Europe : un soir de 3 décembre 2008, en phase de poule de la dernière édition de la Coupe de l’UEFA, aujourd’hui Ligue Europa. A l’époque, les hommes de Paul Le Guen avait ramené un nul (0-0).

Ce soir-là, Fabrice Pancrate était titulaire. Pour 20 Minutes, il est revenu dans le temps et s’est rappelé sans contrainte de la compo du match : "Si je ne dis pas de bêtises, à quelque chose près, derrière c’était Zoumana Camara avec Rozenhal ? Ah non, c’était Bourillon. A droite, c’était Sammy Traoré. A gauche, ce n’est pas Tripy Makonda ? Mamadou Sakho ? !!? Ah, il jouait à gauche. Après, Jérémy Clément avec Makelele en milieu défensif. A droite, c’était moi, à gauche Jérôme [Rothen] et devant Guillaume [Hoarau] avec Mateja Kezman".

Le PSG de 2008 serait-il plus performant que celui de 2016 ? Pour Fabrice Pancrate, la comparaison n’a pas lieu d’être. "On compare deux époques différentes, deux investisseurs différents. Les deux étaient aussi riches, mais avec des visions différentes", explique-t-il. "Le QSI (Qatar Sports Investment) d’aujourd’hui, ils sont en mode ’Rêvons plus grand’, ils le montrent sur le terrain avec les transferts", affirme l’ancien milieu offensif du club parisien.

Pour lui, bien que les noms ne fussent pas aussi "explosifs", l’équipe avait du bon. "Notre Zlatan ? J’ai envie de dire que c’était Guillaume [Hoarau]. Il marquait but sur but. Il marchait bien. Il est arrivé par la petite porte, mais il a surpris tout le monde et a fait le boulot", lance-t-il. Sur sa lancée, Fabrice Pancrate ne manque pas d’idées : "Notre Thiago Silva ? C’était un mélange de… de Sammy [Traoré] ? Non, Sammy, c’était un Luisao ! Notre Thiago Silva, c’était un clone de Sylvain Armand et de Papus Camara. Et puis ça ferait un beau métis".

Enfin, sur les propos de Zlatan Ibrahimovic comme quoi "le PSG est né avec le Qatar", Fabrice Pancrate tenait à défendre son "coéquipier". "Ses paroles, on les prend – non pas au premier degré parce qu’on connaît le personnage – mais avec du recul", tempère-t-il. "On sait la façon dont il s’exprime. Si je lui donnais un Larousse à Ibra, il verrait ce que ça veut dire “historique”. Il y a un début, il y a une fin. On ne peut pas zapper les Susic, les Fernandez, les Ginola, les Weah, les Valdo, les Ronaldinho. Il y a eu des Ballons d’Or à cette époque-là, et malgré la belle équipe qu’il y a aujourd’hui, il n’y en a pas en ce moment ?", laisse-t-il plané.

"Ce club a une histoire, qui a démarré il y a 40 ans, et aujourd’hui eux l’embellissent, c’est ça que je traduis dans ses propos. C’est beau pour ceux qui aiment le club. Mais dire que l’histoire du club a commencé là, non", conclue-t-il.

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