Karim Benzema est remonté contre une affirmation du journal Libération dans un article. Il change d’avocat par la même occasion.
Alain Jakubowicz assurait la défense de Karim Benzema, rappelle Europe 1. Il a été remercié par le footballeur hier. A sa place se trouve désormais Eric Dupond-Moretti. "Je ne suis plus à ce jour l’avocat de Karim Benzema. Je lui souhaite bonne chance", a déclaré l’avocat sur on compte Twitter.
Sitôt nommé, Me Éric Dupond-Moretti s’en prend notamment au Premier ministre Manuel Valls pour ses récents propos invitant Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France de football, à ne pas inclure Karim Benzema dans sa sélection.
"J’ai été très choqué par les déclarations du Premier ministre", explique l’avocat . "A ma connaissance, Didier Deschamps n’a pas demandé au Premier ministre de recomposer son équipe gouvernementale, qui contient pourtant deux condamnés. Jean-Marc Ayrault et Harlem Désir. C’est une atteinte grave à la présomption d’innocence", a ajouté le défenseur de Karim Benzema.
A propos de l’affaire de blanchiment d’argent liée au restaurant le Cosy, dans laquelle Karim Benzema a été entendu comme témoin, Me Éric Dupond-Moretti déclare quand on lui demande ce qui est reproché à son client : "Rien, absolument rien. Il est témoin ! Vous voyez à quel point, les esprits ont été contaminés", fustige-t-il.
Le nouvel avocat de Karim Benzema assure vouloir assigner le journal Libération, à l’origine de la polémique, en justice. "Surtout, le titre est très évocateur", a-t-il souligné, mentionnant également l’utilisation des mots comme "embrouille" , "blanchiment d’argent", "bande organisée" ou encore "stupéfiants".