C’est au procureur général de la confédération suisse que l’on doit l’information rendue publique aujourd’hui. Il assure que les banques suisses ont rempli leurs obligations en signalant ces relations.
Les banques établies en Suisse ont signalé 53 relations bancaires suspectes à l’autorité suisse anti-blanchiment dans le cadre du dossier Fifa, selon le procureur général de la confédération suisse. "Les banques suisses ont rempli leurs obligations en signalant des activités suspectes", a dit M. Lauber qui révèle que l’enquête est compliquée à de plusieurs niveaux.
Le procureur a rappelé le principe du secret de l’instruction. Il a cependant donné quelques informations, entre autres celle d’une enquête en cours sur 104 relations d’affaires bancaires liées au scandale de la Fifa. Outre ces 104 affaires, il a expliqué que des banques en Suisse ont signalé à l’autorité anti-blanchiment 53 cas suspects, mais n’a pas précisé si les 54 cas s’ajoutent aux 104 concernés par l’enquête.
A part cela, le procureur a révélé que la justice avait saisi de nombreux matériels dans le cadre de cette affaire très complexe. "Il a fallu du temps pour l’étudier", a-t-il dit. Il a livré ces informations à l’issue de sa réélection par le Parlement suisse pour un nouveau mandat de 4 ans, ce matin, lors d’une conférence de presse. Il assure vouloir faire face à l’énorme intérêt sur le plan international du scandale de la Fifa.