Alors que le feuilleton sur l’affaire de corruption au sein de la Fifa se poursuit, la démission soudaine de Sepp Blatter a fait de nouveaux rebondissements. Six mandats d’arrêts ont été émis par Interpol mais le Qatar se montre confiant.
A la demande des autorités américaines, Interpol a émis ce mercredi six notices rouges. Ces dernières sont l’équivalent d’un mandat d’arrêt. Jack Warner, ex-vice président de la Fifa et Nicolas Leoz, ancien membre du comité exécutif de la (Fédération internationale de football) Fifa ainsi que quatre dirigeants d’entreprises évoluant dans le marketing sportif sont la cible de ces notices.
De son côté, le Qatar est sous pression notamment à propos des conditions d’attribution du Mondial 2022. Toutefois, la Fédération qatarie de football (QFA) a expliqué ce mercredi que le pays n’avait rien à cacher. Une réplique donnée à la pression de la Fédération anglaise Greg Dyke qui avait lâché après la démission de Sepp Blatter : "si j’étais au Qatar, je ne serai pas très confiant". La QFA a dénoncé ces propos en disant dans un communiqué : "l’instinct de M. Dyke à mettre immédiatement l’attention sur le retrait du Mondial au Qatar, en dit long sur ses vues sur ce qui sera la première Coupe du monde au Moyen-Orient."
Avec ce scandale au sein de la Fifa, notamment après que Sepp Blatter a démissionné de son poste de président de la Fifa, le Qatar craint également pour le Mondial 2022. Comme rapporté par 20 Minutes, la Bourse du Qatar a connu une baisse importante aux premiers échanges mercredi en raison des craintes pour le Mondial-2022 prévu dans ce pays du Golfe. En effet, l’indice de Qatar Exchange a chuté de quelque 3,2% en perdant près de 384 points, immédiatement après l’ouverture du marché, puis a rebondi. "La démission de Blatter à suscité une certaine incertitude concernant la Coupe du monde de 2022", a confié Sebastien Henin, un responsable de la firme National Investor, basée à Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis.