Le Premier ministre Manuel Valls s’est dit choqué par les propos de Zlatan Ibrahimovic à l’issue de la défaite du PSG face à Bordeaux, "aussi bien sur l’arbitrage que sur la France".
Les affirmations du géant suédois de Paris alimentent actuellement toute la sphère footballistique, médiatique et même politique. Après la présidente du Front Nationale Marine Le Pen, c’est à présent au tour du Premier ministre socialiste Manuel Valls de s’exprimer. Invité sur le plateau du Grand Journal de Canal +, le politicien s’est dit choqué par les mots de Zlatan Ibrahimovic, "aussi bien sur l’arbitrage que sur la France".
Parce que le grand scandinave est un grand footballeur, Manuel Valls estime que le joueur doit se rappeler ’’en permanence" qu’il se doit d’être "un exemple". Monsieur Valls juge également que lorsqu’on critique de telle sorte l’arbitrage, "c’est difficile après pour les éducateurs, le samedi ou le dimanche". Le principal intéressé continue ensuite dans sa lancée : "Il doit se rendre compte que chaque mot compte dans cette période un peu trouble et où chacun perd ses repères".
Quand Zlatan pète les plombs …
Dimanche dernier en fin d’après-midi, après l’échec de la troupe de Laurent Blanc à Bordeaux (3-2), Zlatan Ibrahimovic avait tenu des déclarations injurieuses dans les couloirs du stade. Le joueur avait alors lâché : "En 15 ans, je n’ai jamais vu un tel arbitre. Dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG".
L’attaquant du club de la capitale s’est alors excusé une première fois via un communiqué, précisant que ses propos ne visaient ni la France ni les Français. "J’ai parlé de football et pas d’autre chose (…)Je me suis exprimé sous le coup de l’énervement", avait écrit ’Ibra’.
Et Ibrahimovic a refait son mea-culpa.