L’attaquant uruguayen du PSG n’écope finalement que d’un seul match de suspension pour son geste - mime d’un coup de fusil - lors de la rencontre de son équipe contre Lens.
La commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel) s’est montrée clémente envers Cavani. Lors de la rencontre PSG/Lens, le joueur a été averti d’un carton jaune pour son mime d’un coup de fusil après avoir inscrit un penalty. Le joueur avait ensuite reçu un carton rouge pour avoir touché le bras de l’arbitre, Nicolas Rainville.
L’uruguayen aurait pu être sanctionné plus lourdement mais finalement il ne manquera que la réception de Bordeaux samedi au Parc des Princes en marge de la 11ème journée du Championnat De France. "Son geste tend à remettre en cause l’autorité de l’arbitre, un principe qui doit être respecté impérativement par les footballeurs professionnels", a expliqué Sébastien Deneux, le président de l’instance disciplinaire, dans des propos repris par Le Parisien.
Le média francilien de préciser ensuite que comme prévu, ‘l’accusé’ ne s’était pas déplacé pour s’expliquer devant les membres de la commission. Ses représentants étaient Olivier Létang, directeur sportif adjoint du Paris Saint-Germain, Maître François Klein et Romain Voillemot, respectivement avocat et responsable juridique du club. Ces derniers sont insisté sur le fait qu’Edinson Cavani ne pouvait se douter de l’éventualité du carton jaune, étant coutumier de ce geste de célébration après ses buts tant à Paris qu’en équipe nationale
Un témoin de l’audition affirme que l’avocat du joueur a ensuite essayé de démontrer que le fait de toucher l’avant-bras de l’arbitre, après avoir reçu le carton jaune ne constitue guère "un geste intimidant". L’uruguayen aurait juste cherché à à attirer l’attention de M. Rainville pour lui demander des explications.