65 membres du bureau de la Fédération internationale de football sont passés devant le comité d’éthique de l’organisation. Le motif est un soupçon de corruption survenue pendant le mondial brésilien…
A l’issu de la délibération du comité d’éthique d’hier jeudi, ils se sont vu notifier un petit rappel à l’ordre concernant la montre de luxe qui leur avait été offerte par la Fédération brésilienne, en juin. Le président, Sepp Blatter, figure parmi ces 65 personnes. Ce dernier dispose d’un peu plus d’un mois pour restituer la montre.
Les 65 individus sont des membres du comité exécutif de la FIFA. On leur a donné une échéance allant jusqu’au 24 octobre pour restituer les fameuses montres.
L’origine de l’affaire remonte à juin. L’instance auriverde (CBF), qui fêtait son centenaire, avait fait déposer dans les chambres d’hôtel des officiels de la FIFA un sac contenant notamment des montres de la marque Parmigiani, un de ses sponsors, d’une valeur d’environ 20.700 euros.
Alors que l’article 5.2 du règlement intérieur de la FIFA stipule qu’un employé de l’instance s’expose à une mise en garde, un blâme, une amende ou une interdiction d’exercer toute activité liée au football, en cas d’acceptation de toutes formes de soudoiement en vue d’influencer ses activités au sein de l’organisation.
Toutefois, "la Chambre d’investigation n’engagera pas de procédures contre les officiels qui auront restitué les montres Parmigiani reçues de la CBF au Secrétariat de la Chambre d’investigation au plus tard le 24 octobre", a expliqué la Fifa. Elles seront ensuite données à des associations à but non-lucratif qui œuvrent au Brésil.