Actuellement, la troupe de Didier Deschamps s’entraine à huis-clos à Riberao Preto, en marge de la confrontation de l’équipe de France à celle de la Suisse ce vendredi.
Le deuxième match des tricolores va se dérouler à l’Arena Fonte Nova de Salvador. Ils quitteront Riberao Preto demain jeudi. Pour l’instant, l’équipe s’entraine à huis-clos histoire de tester les derniers ajustements tactiques pour Didier Deschamps, selon LCI. Ensuite, deux joueurs vont tout de même quitter cette séance d’entrainement pour faire une conférence de presse.
Les Bleus sont à présents plus que concentrés sur le match contre la Suisse, 6ème nation FIFA, qui a battu l’Equateur dans les derniers instants lors de son premier match. Surtout, la Suisse ne souhaitera pas revivre ses mésaventures de 2010. Elle avait réussi lors du premier match à battre l’Espagne, alors devenue championne du monde, mais malgré cela, les helvètes n’avaient pas réussi à se qualifier pour les 8èmes de finale.
La Suisse laisse le statut de favori à la France
Pour le moment, la Suisse n’envisage guère un instant d’être favori contre la France malgré sa position dans le classement FIFA (elle devance les Bleus de 11 places), et le fait d’être tête de série du Groupe E dans cette Coupe du Monde.
"Favoris ? Vous aimez bien ce mot-là en France, hein ?", a demandé à la presse francilienne avec un air taquin, Steve von Bergen. Le joueur d’ajouter : "C’est la France qui est favorite", et l’entraîneur-adjoint Michel Pont de renchérir : "Nous, favoris ? Non, absolument pas", en poursuivant dans sa lancée : "Très sincèrement, en tant que Suisse Roman, ayant grandi à Genève, bercé par le foot français, je vous assure qu’on ne peut pas comparer le foot suisse et le foot français".
Il ne faut pas se fier à la 6ème position de la Suisse au classement, martèle l’adjoint du sélectionneur Ottmar Hitzfeld : "Ce classement, personne n’y comprend rien, nous les premiers. Mais nous l’acceptons avec plaisir, et nous en sommes fiers". "Franchement, l’équipe de France actuelle m’impressionne", poursuit l’homme, et de ne pas tarir d’éloges : "La France a toujours eu une qualité technique et de formation au-dessus de la moyenne".