Dimanche, Karim Benzema a été auteur d’un doublé contre le Honduras (3-0). Le joueur, qui s’impose comme leader technique des tricolores, se veut modeste.
L’attaquant du Real Madrid est un des piliers majeurs de l’équipe de France de football dans cette édition du Mondial au Brésil. Considéré comme étant le leader technique de la troupe à Deschamps, le jeune homme se veut modeste : "Je suis en équipe de France pour jouer au football et me faire plaisir", avoue-t-il en premier lieu dans des propos rapportés par Le Parisien.
Après, "quand on parle de leader technique... Je pense que je suis quelqu’un qui s’exprime beaucoup sur le terrain et un peu moins en dehors, même si avec les joueurs je parle beaucoup", continue-t-il, et : "On me demande d’être décisif mais c’est normal en fait. Je travaille pour être bon et aider l’équipe de France, surtout qu’il y a beaucoup de jeunes dans cette équipe. Donc si je peux leur apporter un petit truc, je le fais".
Sinon, Benzema a-t-il le sentiment qu’il lui manque un peu de reconnaissance avec l’équipe de France et comment le garçon explique-t-il ce changement d’image ? "Je ne sais pas s’il y a un changement d’image mais depuis le début je suis le même. Après, je suis parti de France à 21 ans, aujourd’hui j’en ai 26", répond le principal intéressé, et "donc il y a du temps qui est passé. Je suis toujours pareil. Je ne change pas mais j’évolue".
Karim a traversé des moments difficiles à l’automne dernier. Est-ce que son passage sur le banc lui a fait du bien ou pense-t-il que la confiance serait revenue naturellement ? "Je ne sais pas si ça m’a fait du bien. C’est sûr que j’étais dans une mauvaise phase et il fallait que ça change", affirme la star du ballon rond. "Il y avait aussi de la concurrence même s’il y en a toujours. C’est comme ça... A ce moment-là, il y avait d’autres attaquants qui marquaient des buts et qui étaient bons", poursuit-il dans sa lancée, et "donc il fallait faire tourner. Moi j’ai continué à travailler et on a discuté avec le sélectionneur. Moi le premier je reconnaissais que je n’étais pas à mon meilleur niveau".