A l’occasion de la semaine de la mobilité, les adeptes de la petite reine ont voulu attirer l’attention des pouvoirs publics et de la population sur le manque d’infrastructures à Saint-Denis. Si le réseau de pistes cyclables s’est considérablement étendu ces dernières années, des efforts restent à fournir, notamment au niveau de la mentalité des usagers de la route.
L’une des particularités de la Réunion réside dans l’importance de son parc automobile. Une profusion de véhicules qui traduit d’une part la défaillance des réseaux de transports en commun et qui parallèlement fait remonter l’envie de nombreux Réunionnais d’adopter d’autres modes de transport. Le vélo fait partie de ces alternatives. Seul problème, les infrastructures restent insuffisantes sur l’île et à Saint-Denis plus particulièrement.
Pour Philippe de Cotte, les efforts fournis par la commune du Chef-Lieu doivent être salués. Le nombre de pistes cyclables dans la commune dionysienne a en effet augmenté sensiblement ces dernières années. Toutefois, pour le Président du Comité Réunionnais de Promotion du Vélo (CRPV), l’essor du vélo dans l’île nécessite une plus grande prise de conscience de la part des usagers de la route. Pour Philippe de Cotte, la question centrale est celle du partage de la route.
La circulation en ville et à vélo est déjà rendue difficile du fait du trafic dense et du manque d’infrastructures spécifiques. Il parait donc essentiel que la mentalité des Réunionnais évolue, afin de limiter les pratiques dangereuses et démocratiser davantage ce mode de locomotion.