Le vice-champion du monde du cyclisme en 1992, Laurent Jalabert mise particulièrement sur Thomas Voeckler pour voir monter les Bleus sur le podium lors des Mondiaux de cyclisme dimanche.
Laurent Jalabert y croit fort : Thomas Voecker ou rien. En se confiant à l’Equipe mercredi, il a lancé qu’il aurait « pu bâtir une équipe de France-récompense » mais a préféré faire à sa sauce, « avec des néophytes autour de celui qui pourra porter le plus haut les couleurs de l’équipe de France ». Le « celui » en question n’est autre que Thomas Voeckler, le capitaine désigné des Bleus aux championnats du monde de cyclisme de ce dimanche à Valkenburg, Pays-Bas.
Le sélectionneur français semble en effet changer de tactique après les ratés du cyclisme, sur tous les plans, aux Jeux olympiques à Londres. Ainsi, il n’aura plus des équipes de baroudeurs à plusieurs têtes où chacun est libre de tenter sa chance. Tout le monde sera au service de Voeckler, peu importe le prix. Si les autres ne sont pas d’accord, « ils n’ont qu’à faire une pétition pour avoir un autre sélectionneur », rétorque-t-il.
Voeckler est « en plein maturité, il connaît sa valeur, ses adversaires, et sa réussite du Tour l’a installé dans une spirale positive », encense le vice-champion du monde de 1992. Ce qui n’est pas le cas entre autres de Sylvain Chavanel qui, pour lui, « n’a pas la capacité de faire la différence dans les derniers kilomètres » car, « il sent moins bien la course que Voeckler » bien qu’il soit également « un excellent coureur ».