Les épreuves vont être rudes, les contrôles antidopage aussi. Jacques Rogge vient d’annoncer avec fermeté que le nombre de tests va être augmenté, avant et après les Jeux.
Les participants aux JO sont déjà avertis. Le combat contre le doping va être rude. Le président du Comité International Olympique, Jacques Rogge, l’a confirmé mardi pendant l’ouverture de la 124e session à Londres. « Nous allons augmenter le nombre de tests avant et après les Jeux », a-t-il lancé. « Nous allons également à nouveau tester des échantillons prélevés lors des éditions précédentes », a-t-il précisé.
Ce ne sont pas des paroles en l’air. Samedi dernier, Jacques Rogge a déjà rendu public l’existence d’une demi-douzaine de cas suspects. Ils ont été découverts après les analyses des échantillons prélevés à Athènes, lors des Jeux olympiques en 2004. Mais aucun nom n’a été dévoilé en attendant le résultat des tests des échantillons B.
Le COI, comme toutes les fédérations internationales, dispose d’une importante base de données d’échantillons de huit ans que l’on peut soumettre à des tests destinés à découvrir des substances non identifiables à l’époque. Comme l’a stipulé le code mondial antidopage, ceux qui sont contrôlés positifs sont sous le coup de huit ans de sanctions après la clôture de l’événement. Pour le cas d’Athènes, cette date n’expirera que le 29 août prochain.