Le propriétaire des Los Angeles Clippers, suspendu à vie par la NBA pour ses propos racistes, serait atteint d’un cancer de la prostate.
Selon la presse métropolitaine, c’est le quotidien américain New York Post qui a dévoilé l’information sur son site internet. Une source a notamment indiqué au journal que les proches de l’homme d’affaires, qui a fait fortune dans l’immobilier, "pensaient qu’il allait mourir il y a deux ans". La nouvelle a été confirmée par ESPN citant d’autres sources.
Sterling, 80 ans, et propriétaire des Los Angeles Clippers depuis 33 ans avait suscité l’indignation générale après ses propos racistes tenus lors d’une conversation avec sa maîtresse, Vanessa Stiviano. C’est le site TMZ qui a mis la main sur l’enregistrement qui contient leur échange.
L’octogénaire reprochait à sa compagne d’avoir publié sur Instagram une photo d’elle avec Magic Johnson, l’ancienne vedette des Los Angeles Lakers.
"Ça m’ennuie beaucoup que tu veuilles afficher le fait que tu fraies avec des noirs. Tu es obligée de le faire ?", avait demandé Sterling. L’homme continue : "Tu es lié à des noirs", en rappelant les origines métisses de sa copine :"Je ne suis pas toi, et tu n’es pas moi. Tu es sensée être une délicieuse femme blanche ou une délicieuse femme hispanique".
"Je veux que tu les aimes, mais en privé. Toute ta vie, tous les jours tu peux être avec eux. (…) Tu peux coucher avec eux, tu peux les inviter, tu peux faire ce que tu veux" … Et "Tout ce que je te demande, c’est de ne pas en faire la publicité. Et de ne pas les amener à mes matches", avait-il continué dans son discours haineux.
Pour ces mots, la NBA a décidé de suspendre à vie Sterling et lui a infligé une amende dépassant le million d’euros. Aussi, l’institution le force à vendre son équipe. Les représentants des propriétaires ont expliqué qu’ils voulaient agir le plus vite possible pour obtenir de Donald Sterling qu’il cède son équipe.
Le principal intéressé, lui, ne s’est pas encore exprimé depuis le début de l’affaire. Il serait en pleine négociation avec la chaîne ABC pour donner sa version des faits.