Les raideurs se préparent au départ du Grand Raid. Ils choisissent le repos et tentent de rester le plus serein possible avant la course qui va les mener à travers La Réunion de long en large.
À quelques heures du départ du Grand Raid, les concurrents s’occupent et se vident l’esprit avant l’effort intense qui leur attend.
Par exemple, un concurrent métropolitain qui va participer à son premier Grand Raid est à La Réunion. Ce matin, il s’est rendu à la plage de Saint-Pierre.
"Même si je me suis donné les moyens de bien dormir, la nuit a été un peu compliquée parce qu’évidemment j’ai le stress qui monte beaucoup depuis la prise des dossards d’hier. Là, pour la journée, le programme va être de s’alimenter raisonnablement, beaucoup boire pour être bien hydraté et essayer de descendre un peu en stress en allant voir la mer", explique-t-il.
Un participant italien est au repos, sur son transat en face de la mer. "Je suis au calme, j’attends l’heure du départ. Je suis au repos sur la chaise à ne rien faire, à penser. J’ai peur de la température, de l’humidité et les montées et descentes."
Les raideurs réunionnais sont eux aussi là. Tous se concentrent mais ne dépensent pas la moindre énergie avant le grand départ.
"Mi essaye aller doucement doucement. Mi va essaye bien gère mon z’affair."
La Diagonale des Fous, c’est 2548 raideurs qui vont parcourir 167 kilomètres et avaler plus de 9 000 mètres de dénivelé positif. Certains ne prendront qu’un peu plus de 24 heures. Les retardataires n’ont que jusqu’à dimanche matin pour franchir la ligne d’arriée.
Cette course - la tête de gondole du Grand Raid - réunit des raideurs venus du monde entier. L’on dénombre 37 nationalités représentées. Il y a 1200 Réunionnais et 1100 métropolitains. Puis 34 Suisses, 20 Japonnais, 16 Belges et autant d’Italiens. L’Espagne, l’île Maurice, la Martinique et le Luxembourg ont une dizaine de représentants.