Après l’athlète Kirghize en haltérophilie, ce sont un Moldave médaillé en canoë, un cycliste Brésilien, un lutteur Indien et une nageuse Chinoise qui ont été confirmés comme dopés lors de ces J.O.
L’haltérophile Kirghize Izzat Artykov, médaillé de bronze chez les moins de 69 kilos, est le premier médaillé de ces jeux à avoir été exclu pour dopage. L’homme a été contrôlé positif à un stimulant, la strychnine. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) qui statue en première instance a annoncé que sa médaille lui a été reprise.
"Si la Fédération internationale et le CIO font les choses correctement, je pense pouvoir gagner bien quatre places, parce que les cinq premiers ne sont pas clean", avait déjà prévenu le Français Bernardin Kingue Matam, qui avait fini huitième dans la même catégorie qu’Artykov.
Un second médaillé risque également gros : le Moldave Serghei Tarnovschi, médaillé de bronze sur 1000 m en canoë en ligne. Le jeune homme de 19 ans a été suspendu avec effet immédiat car il a été contrôlé positif avant l’épreuve. Le cas du garçon n’a pas encore été étudié par le TAS, qui devrait lui reprendre dans les heures qui suivent sa médaille.
De son côté, le cycliste Brésilien Kleber Da Silva Ramos, contrôlé positif à l’EPO, a immédiatement été exclu de la compétition alors qu’il n’avait pas vraiment brillé ces derniers jours.
Ensuite, il y a la nageuse chinoise Chen Xinyi, qui avait terminé 4ème du 100 m papillon. Les analyses ont décelé une trace de diurétique, utilisé comme produit masquant, dans son corps.
Enfin, l’autre exclu est le lutteur Indien Narsingh Yadav, contrôlé positif aux stéroïdes anabolisants. L’homme a pourtant été blanchi par l’Agence antidopage Indienne.