Les athlètes indiens ont du mal à s’entrainer pour les Jeux olympiques

Des équipements vétustes et inadaptés

Les responsables du comité olympique de l’Inde avaient avoué que les athlètes indiens n’ont pas le même niveau de performance que les sportifs olympiques des autres pays. "Nos sports souffrent du manque d’infrastructures. Nous ne sommes rien par rapport aux États-Unis, à la Chine, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas", a déclaré Rajeev Mehta, le secrétaire général de l’Indian Olympic Association (IOA). En effet, les infrastructures sportives qui se trouvent en Inde sont vétustes et non adaptées dans leur majorité. "Beaucoup de stades ne disposent pas de terrain en synthétique ou de stade couvert. Espérer un bon résultat dans ces conditions relève de l’impossible", a avoué Rajeev Mehta. Par ailleurs, le responsable "regrette le peu d’empressement de l’État à améliorer les équipements".

Un écart de niveau difficile à rattraper

De nombreux sportifs indiens qui vont participer aux Jeux olympique de Rio de Janeiro comme le boxeur olympique Rohit Tokas partagent ce problème concernant les équipements des athlètes en Inde. Pour sa part, il s’entraine sur un ring en plein air, explosé à un soleil de plomb et à une chaleur insoutenable. Il lui arrive de s’entraîner dans une salle de sport miteuse avec de vieux haltères rouillés, a-t-il témoigné selon lanouvellerepublique.fr. Rohit Tokas s’était rendu compte du contraste entre ce qui se fait dans son pays et ce que les sportifs des autres nations font. "Ce que j’ai vu à Rio a été une révélation. La façon dont ils abordent l’entraînement est complètement différente de nos exercices routiniers", a-t-il expliqué lors d’une entrevue avec les journalistes. "La diététique et l’approche sont très différents", a-t-il ajouté. "L’essentiel est d’avoir de meilleures installations", a dit le jeune boxeur indien.

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