Le tracé de la Grande Boucle 2015 a été dévoilé hier mercredi. Comment certains des français engagés dans la course abordent-ils ce Tour ?
La course débutera le 4 juillet 2015 au Pays-Bas, et se terminera le 26 juillet sur les Champs-Elysées.
Pour Thibaut Pinot (FDJ.fr), 3ème du Tour de France 2014, la première partie de l’édition 2015 de la Grande Boucle sera compliquée. "Si l’on sort indemne après le contre-la-montre par équipes, on peut avoir quelque chose de bien à Paris", explique le cycliste. Pour lui, ce Tour est "super" dans la seconde partie, et "assez dangereuse et piégeuse" dans la première à cause du vent et des pavés. "C’est un Tour pour grimpeurs. 14 kilomètres de chrono, c’est peu. Cette année, le chrono ne m’a pas posé de problèmes. Mais, c’est vrai, c’est mieux pour les grimpeurs", continue l’homme dans des propos rapportés par la presse francilienne.
Pour Romain Bardet (AG2R La Mondiale), arrivé 6ème l’année dernière, l’enthousiasme est au rendez-vous : "Je suis très enthousiaste ! Je ne connais pas toutes les arrivées, La Pierre-Saint-Martin, Pra-Loup... Il faudra procéder aux reconnaissances". En ce qui concerne le contre-la-montre par équipes : "Le but est de perdre le moins de temps possible, ce n’est pas notre point fort a priori car nous sommes davantage une équipe de grimpeurs que de rouleurs ". Ce qu’il redoute le plus :"c’est l’étape des polders le deuxième jour (Zélande), plus que les pavés."
Enfin, de son côté, Tony Gallopin (Lotto), maillot jaune du Tour de France 2014 s’exprime. "J’ai repéré quelques arrivées qui pourraient me convenir. Mûr-de-Bretagne, Mende, peut-être le Mur de Huy... C’est ouvert aux grimpeurs, aux puncheurs", affirme-t-il en premier lieu et d’ajouter dans sa lancée : "On peut partir avec des ambitions sur ce Tour. La première semaine s’annonce nerveuse, avec des sprints et des arrivées pour puncheurs. Il y a matière à faire". Le sprinteur conclut : "Depuis mes débuts dans le Tour, je ne pense pas avoir vu des Alpes aussi difficiles."