Cette compétition parmi l’une des plus dures au monde verra la participation de Jean-Louis Anfossi. Il concourra à la course de 168 km sur un dénivelé de 9.600 m autour du Mont-Blanc.
Alors qu’on croyait les grands-pères de son âge se destinant à la contemplation de paysage, ou tout au plus à la pétanque, Jean-Louis Anfossi a décidé de bousculer les idées préconçues.
La course à laquelle il participera traverse trois pays : la France, l’Italie et la Suisse. 2800 concurrents s’aligneront au départ. Ils franchiront des cols enneigés dans un vent glacial ou peut-être affronteront des pluies torrentielles en pleine nuit. Le tout en 46 h maximum.
Pourtant rien ne semblait prédestiner notre personnage à une course d’endurance. Auparavant la seule activité sportive à laquelle il s’adonnait était la pétanque. Cela, c’était jusqu’à 50 ans. A partir de la cinquantaine, l’envie lui est venue d’entretenir son corps.
Il a commencé par une course de 10 km sur laquelle il a parié avec un ami qu’il la terminera. Il a fini avant dernier. Par la suite il a enchaîné les compétitions un peu partout dans le monde : l’Ironman d’Embrun en 2000, un triathlon longue distance avec 3,8 km de natation, 186 km de vélo et 42 km de course à pied, puis celui d’Hawaï en 2009.
Sa seule appréhension pour cet Ultra-Trail du Mont-Blanc, confie-t-il, est une antécédente blessure au mollet.