Nicolas Batum - Mark Humphrey-AP-SIPA
Sans Tony Parker, Batum sera la principale arme offensive des bleus pour la Coupe du Monde de Basket qui débute le 30 août en Espagne. Le joueur entend faire respecter le statut de champion d’Europe de l’équipe.
L’absence de Tony Parker pour les championnats du monde de basket 2014 (30 août au 14 septembre) va conférer à Batum plus de responsabilités. Mais cela n’a pas de quoi le faire stresser. Comme l’ailier de Portland l’a dit à l’Equipe, dans des propos rapportés par sport.fr : "Je ne dois pas changer mon jeu, ni me prendre la tête, ou me mettre à prendre vingt shoots par match parce que Tony n’est pas là. Ce n’est pas mon jeu". Nicolas Batum de préciser : "Néanmoins, je me dois de faire plus, si je veux mériter d’être plus tard un vrai leader de cette équipe".
Et ce n’est d’ailleurs pas parce que ‘TP’ ne sera pas de la partie, que la troupe de Vincent Collet aura moins d’ambition. "On est champions d’Europe, on a un statut à défendre. On a un groupe relevé, dont on va essayer de sortir à la meilleure place possible", a-t-il déclaré, en poursuivant dans sa lancée : "L’Espagne à domicile et les américains sont favoris. Mais beaucoup d’autres, le Brésil, la Grèce, la Lituanie notamment, font peur". En tout cas, "on peut faire un truc. Nous visons au moins les quarts".
Par ailleurs, en ce qui concerne son rapport avec l’équipe de France, Nicolas Batum reconnaît que cela prend une place importante dans sa carrière. Le joueur de 25 ans d’avouer : "Pour moi, le mot été est un synonyme d’équipe de France. Depuis ma première sélection en 2004 en moins de 16 ans, je n’ai pas manqué une campagne. Et j’ai récolté cinq médailles en dix ans. 50 % de réussite, c’est pas mal !".
