Cet après midi, un match de troisième division locale opposait l’AS Chaudron au RC Bras Fusil. Les joueurs et leur entraîneur ont accepté de livrer leurs impressions suite à l’affaire Anelka. Bien que les propos soient déplorables, tous s’accordent à dire que les discutions internes doivent rester dans l’intimité des vestiaires.
Sur le département comme en métropole, l’affaire Nicolas Anelka laisse place à tous les commentaires. Entre critiques acerbes et compréhension quant à la colère de l’attaquant face à son entraîneur, les avis divergent. Une chose est sûre : les propos rapportés par L’Equipe sont qualifiés d’inacceptables mais pour les amoureux du ballon rond, de telles altercations ne devraient jamais sortir de l’intimité des vestiaires.
Il y a trois ans, Wilson Clara n’a pas réussi à contenir sa colère et il le paie encore. Après avoir perdu son sang froid, cet ancien joueur devenu entraîneur a littéralement envoyé un coup de pied dans la tête de son coach. Il regrette encore amèrement ce geste mais reconnaît qu’il est difficile de rester calme sous la pression.
Sur le terrain, ses joueurs ont également expliqué qu’ils avaient été parfois à la limite de l’insolence avec leur entraîneur mais là encore, ils ne tolèrent pas pour autant les insultes proférées par Nicolas Anelka à l’égard de Raymond Domenech.
Les feuilleton des Bleus n’a pas fini d’alimenter les conversations sur l’ensemble du territoire national et bien au-delà des frontières. L’affaire Anelka a pris des proportions inquiétantes, 48 heures avant le match France - Afrique du Sud qui scellera le destin de l’équipe de France.
Une chose est sûre, les supporters réunionnais ne cachent pas leur déception quant aux performances des Bleus qui n’ont pas marqué un seul but depuis le coup d’envoi de la Coupe du Monde.