A l’issue de la rencontre avec le couple franco-allemand au sujet du règlement de la crise en Syrie, le président russe Vladimir Poutine a évoqué la position de Moscou.
La trêve humanitaire à Alep a débuté ce jeudi matin à 8 heures, heure locale. Cette mesure a été décidée pour que la population civile ainsi que les rebelles puissent quitter la région en proie au terrorisme.
Après la rencontre à Berlin avec le président russe, le chef d’État français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont déclaré qu’ils n’écartent pas l’idée de prononcer des sanctions contre la Russie. De son côté, Vladimir Poutine a rappelé à ses partenaires européens le projet de Moscou de relancer l’élaboration d’une nouvelle Constitution syrienne. "J’ai informé nos partenaires européens de notre vision de ce qui se passe là-bas et de ce qu’il faut faire prochainement pour lutter contre le terrorisme, pour éradiquer le terrorisme sur le territoire syrien afin d’empêcher l’extrémisme de renaître", a-t-il expliqué.
Vladimir Poutine a insisté sur l’importance du volet politique du processus. "J’ai à nouveau rappelé à nos collègues que sur cette question, la Russie proposait de réanimer l’élaboration et l’adoption d’une constitution sur la base de laquelle il serait possible d’organiser des élections préliminaires et de parvenir à harmoniser préalablement les positions entre toutes les parties au conflit", a indiqué le président russe sur le récit du site sputniknews.com. Il a toutefois reconnu que tous les pays de la région impliqués dans ce processus sont impliqués dans cette mesure. Vladimir Poutine a souligné la volonté de la Russie de suspendre les frappes aériennes tant qu’il n’y a pas de réactivation des bandes armées basées à Alep.
Consultez notre dossier sur les frappes aériennes russes en Syrie.