Alors que l’enquête portant sur le coup d’Etat avorté dimanche dernier à Madagascar se poursuit, la mouvance Ravalomanana dénonce une manoeuvre politique pour que la rencontre prévue entre les chefs de file à Johannesburg ne puisse pas aboutir.
Alors que les troupes du Lieutenant-colonel René Lylison continuent les investigations et les arrestations concernant le coup d’Etat avorté dimanche 19 avril, la mouvance Ravalomanana, suspect numéro un dans l’affaire, dénonce monte au créneau en dénonçant une manœuvre pour ne pas faire aboutir la prochaine rencontre entre les chefs de file à Johannesburg.
Fetison Rakoto Andrianirina l’homme fort de la mouvance du Président déchu , a coupé court aux accusations qui pèsent sur sa formation politique et notamment sur son chef de file Marc Ravalomanana. Il a martelé que la mouvance dont il est le chef de délégation a toujours prôné un retour à la table de négociation.
Le chef de délégation de la mouvance Ravalomanana a aussi rappelé que des manœuvres du même genre ont eu lieu avant les réunions de Maputo II et Maputo III. Selon lui, le coup d’Etat avorté dimanche 19 avril aurait été organisé pour déstabiliser la suite des négociations.