Hier soir, la justice argentine a annoncé avoir arrêté au moins quatre personnes suspectées d’être impliquées dans le meurtre des deux jeunes françaises retrouvées mortes le 29 juillet dernier, dans une réserve naturelle au Nord de l’Argentine, dans la région de Salta. Houria Moumni âgée de 24 ans et Cassandre Bouvier âgée de 29 ans ont été tuées par balles après avoir été enlevées et séquestrées. Inculpés, les quatre suspects seront présentés au juge lundi matin.
Le juge Martin Perez en charge de l’enquête a annoncé qu’"Il y a quatre arrestations, trois hommes et une femme, et ils vont être présentés à la justice lundi". L’ensemble des suspects arrêtés sont des habitants de Salta, ville située à 1600 kilomètres au Nord de Buenos Aires et à 12 kilomètres de l’endroit où ont été retrouvées les deux Françaises assassinées.
Les enquêteurs assurent disposer "d’éléments de preuves importants". Selon la presse locale, ce sont les derniers relevés téléphoniques des deux françaises qui les ont menés sur la piste. D’autres hypothèses évoquent que des affaires personnelles des deux françaises auraient été retrouvées en possession des suspects, notamment un appareil photo contenant des clichés d’elles.
Selon El Tribuno de Salta, le site internet du journal local, un policier de 24 ans, son épouse et son beau-père figurent parmi les personnes arrêtées. La quatrième personne serait Daniel Vilte, un homme originaire de la région, ayant acheté l’arme de calibre 22 utilisée contre les deux étudiantes.
En parallèle de l’enquête menée par les autorités argentines, une information judiciaire pour "séquestration, assassinat et viol" a été ouverte en France pour permettre aux proches et familles des deux jeunes femmes d’être tenus au courant des avancées de l’enquête.