L’Amérique met en garde la junte militaire birmane qui a récemment renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi. Si l’armée se sert à nouveau la force contre des manifestants, les Etats-Unis n’hésiteraient pas à prendre d’autres mesures.
Après le putsch du 1er février, la junte militaire s’est emparée du pouvoir en Birmanie. Le peuple est cependant contre cette situation. Depuis, des manifestions contre ce coup d’Etat ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. La junte militaire n’a pas cessé d’intensifier le recours à la force pour affaiblir la mobilisation pro-démocratie, mais cela n’a pas empêché les militants de continuer.
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Les Etats-Unis demandent à l’armée en Birmanie de "cesser toute attaque contre les manifestants pacifiques, de libérer immédiatement toutes les personnes injustement détenues… et de rétablir le gouvernement démocratiquement élu", rapporte le site d’information suisse Le Temps.
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Il y a dix jours, Washington avait annoncé des sanctions contre l’armée qui a renversé le gouvernement civil briamane. Les Etats-Unis ont de nouveau menacé les leaders de la junte militaire lundi 22. "Nous n’hésiterons pas à prendre de nouvelles mesures contre ceux qui commettent des actes de violence et répriment la volonté du peuple", a prévenu le chef de la diplomatie américaine.
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