Les éleveurs dénoncent les coûts des actes vétérinaires, qui représenteraient 20 % de leurs charges. Ils demandent la possibilité de pratiquer eux-mêmes certains actes, comme la vaccination de leurs bêtes.
Coup de colère des éleveurs. Ils se disent asphyxiés par les factures vétérinaires, qui représenteraient 20 % de leurs charges, et le deuxième poste de leurs dépenses.
En cause, des prix de vente de médicaments très élevés. De l’ordre de +30 % par rapport a la Métropole, et jusqu’à 80 % de plus par rapport à l’Afrique du Sud.
"Chez moi y tourne, nou va dire entre 10 000 et 15 000 euros par an. Pour un cheptel de 80 vaches, 50 cabris, et une trentaine de moutons. Cela représente un coût énorme. Et si nous gagnerait travailler avec la chambre d’agriculture, comme en faisant des formations, y permettrait de réduire la facture", explique Jean-Philippe Smith, éleveur et membre de la chambre d’agriculture.
Les éleveurs réclament aujourd’hui une possibilité de vente libre de ces produits et une possibilité de procéder eux-mêmes à certains actes tel que la réalisation de vaccinations, l’administration de vitamines, etc., sans passer par le vétérinaire.
La chambre d’agriculture propose effectivement de former les éleveurs à l’utilisation de ces médicaments qui, souligne-t-elle, sont obligatoires.
"On peut acheter soit en pharmacie, soit en libre-service agricole. Et la chambre d’agriculture est prête à faire des formations comme pour les produits phytosanitaires, avec les éleveurs, pour qu’on puisse les informer et les préparer à l’utilisation de ces produits", confirme Jean-Marc Lepinay, éleveur et élu à la chambre d’agriculture.